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Dans cette série les aller-retour "homme-machine" sont mis en exergue. 

Enfin ce travail se situe dans une prolongation d'un travail sur le paysage co-produit par la nature & la culture humaine. L'usage de technologies numériques lors de la réalisation de ces dessins n'est pas sans rappeler leur omniprésence dans nos processus d'analyse scientifiques, analyse et traitement puis stockage des données.

 

Récif de corail  : DU BRUIT DANS LES DONNÉES

dessin à l'encre de seiche sur papier Vélin d'Arches 200/100 cm

Le dessin laisse apparaître des croissances dendritiques et des formes fractales (de choux ou de cerveau) qui constituent un récif de corail. Le dessin reprend les codes visuels du graphique de données, avec une construction de type abscisses/ordonnées. Les tracés évoquent les strates de croissance des polypes, et la symbiose présente dans les récifs coralliens entre de multiples espèces.  

Un "bruit" ou une disparation des strates en haut et en bas du dessin est visible. Le bruit dans les données souligne la perturbation dans l'environnement. La disparation des strates fait écho à la disparition du biotope.  Chaque espèce est un assemblage de caractéristiques différentiées, la disparition d'espèces constitue également une perte en savoir. 

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Corail croissance  : Une croissance fractale

dessin à l'encre de Chine sur papier velin d'arches        1/1

dessin à l'encre de Chine réalisé au traceur 2D            10/10

Le dessin a d'abord été réalisé au stylet, à l'encre de Chine.

Je l'ai ensuite vectorisé et envoyé à un traceur 2d à laquelle j'ai inséré un pinceau. La machine réalise  le dessin, il subsiste lors du tracé une variable aléatoire : celle de la souplesse du pinceau, lors des mouvements qui lui sont occasionnés par la machine.

Le nombre de dessins réalisés au traceur est limité à 10 tirages.

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Corail récif  : GRAVURE

xylogravure, 80/50cm gravure sur bois réalisée au laser   15/15

Le dessin a d'abord été réalisé au pinceau, à l'encre de seiche.  Je l'ai ensuite vectorisé et envoyé à un laser. La machine réalise  le dessin sur bois. La gravure est ensuite réalisée sous une presse de linogravure du début du 20 è s. 

Le nombre de gravure est limité à 15 tirages.

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Corail - pierre de Rosette : écritures scientifiques

xylogravure, 90/50 cm, gravure sur bois réalisée au laser

Cette gravure est un triptyque qui rappelle les trois écritures présentes sur la Pierre de Rosette.

De nombreuses entreprises de collectes de données autour de la biodiversité sont effectuées.   Le dessin évoque un récif de corail et son blanchissement, plus on monte sur l'axe des ORDONNÉES plus les données sont perturbées et non linéaires. Ce dessin rappelle le phénomène de blanchissement des coraux lorsque ceux-ci meurent. En outre d'une écriture de type "data visualisation" qui rappelle les écritures numériques (binaire) et évolue vers une écriture plus stylisée évoquant des typographies plus anciennes et cunéiformes. Cette gravure questionne notre capacité à collecter (les données - échantillons) et à les préserver par le biais de support numériques ou encore de banques de graines. La question de la transmission du savoir par le biais d'un langage, est lié à la capacité d'une civilisation à traduire ce langage. 

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Récif pulmonaire : 

dessin à l'encre de Chine réalisé au traceur 2D             10/10

dessin au graphite sur papier canson  42/29,7 cm            1/1

Le dessin a d'abord été réalisé au stylet, à l'encre de Chine.

Je l'ai ensuite vectorisé et envoyé à un traceur 2d à laquelle j'ai inséré un pinceau.

Le nombre de dessins réalisés au traceur est limité à 10 tirages.

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Le cerveau corallien : 

dessin à l'encre de Chine réalisé au traceur 2D                1/10

dessin au graphite sur papier canson  42/29,7 cm            1/1

Le dessin a d'abord été réalisé au stylet, à l'encre de Chine.

Je l'ai ensuite vectorisé et envoyé à un traceur 2d à laquelle j'ai inséré un pinceau.

Le nombre de dessins réalisés au traceur est limité à 10 tirages.

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